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 Ahren Brücke - Die Endlösung der Humanfrage

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2 participants
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Ahren Brücke
Nexus 6

Ahren Brücke


Date d'inscription : 13/07/2009
Messages : 9
Statut Social/Métier : Technicien en Développement

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MessageSujet: Ahren Brücke - Die Endlösung der Humanfrage   Ahren Brücke - Die Endlösung der Humanfrage I_icon_minitimeMar 14 Juil - 2:34

Nom : Brücke

Prénom :
Ahren

Surnom :
Zee German ou tout autre qualificatif associé à sa nationalité (le boche, le shleu, etc.). Le cyborg, l’androïde, Terminator (ou tout autre personnage du même acabit).

Âge : 32 ans

Nationalité d'origine :
Allemande.

Langue(s) parlée(s) : Anglais, allemand.

Métier/Rang :
Technicien en développement.


[Description physique]


Oubliez les chevaliers teutoniques, les Goths aux traits épais, grossiers, découpés à la serpe, les corps râblés, massifs, compacts.

Herr Brücke tient plutôt du Prussien au visage angulaire, voire presque délicat si ce n’était de l’impression acérée, effilée qui s’en dégage. Son ossature est fine et pourtant, on pourrait la méprendre pour un savant alliage, une structure tout sauf organique, tant ses arêtes sont aiguës. Cela, on le retrouve d’abord dans sa figure austère aux hautes pommettes saillantes, sa bouche mince, son nez aquilin qui lui confère un profil d’oiseau de proie. Il aurait été doté du visage parfait pour tenir un rôle de premier plan dans un film expressionniste, tel Cesare, le somnambule du Dr. Caligari.

Son regard n’adoucit en rien l’ensemble. Au contraire, les prunelles d’un bleu intense d’Ahren Brücke semblent vous transpercer de part en part, chaque fois qu’elles se posent sur vous. Ce sont deux faisceaux, deux microscopes pointés sur vous, vous examinant avec l’attention détachée d’un scientifique face à son sujet. Pire, d’un ingénieur face à l’ébauche d’un projet, un ingénieur qui ne se contente pas d’élaborer des théories, mais qui songe aussi à les mettre à l’épreuve.

C’est cependant le reste de l’organisme d’Herr Brücke qui suscite l’étonnement, la fascination ou le dégoût. Son bras gauche a été remplacé par une prothèse cybernétique, qu’il ne cesse d’améliorer pour la rendre plus performante. Elle dispose déjà d’une dextérité et d’une force accrues en plus d’une résistance à des températures extrêmes. Loin d’en être embarrassé et de chercher à la dissimuler, Brücke ne l’a pas recouverte d’un semblant de peau et on peut distinguer chacun des circuits complexes composant la prothèse. Son toucher est évidemment glacial et il n’est pas rare qu’il fasse frissonner collègues ou insectoïdes.

Si son bras a été perdu lors d’un accident, c’est lui-même qui s’est amputé de la partie de sa jambe allant de son genou jusqu’à son pied droit afin de la remplacer par une seconde prothèse. Celle-ci n’est toutefois pas aussi visible que celle de son bras et ce n’est que lorsqu’il se déchausse qu’on découvre – avec horreur – ce qu’il s’est lui-même infligé.

Il se vêtit toujours avec élégance et sobriété. Ses uniformes rappellent ceux des militaires, à moins que ce ne soit ses épaules carrées et sa haute stature – il mesure 1m90 – qui renforcent cette apparence martiale. Sa chevelure est le seul détail de sa mise qui semble avoir été négligé. Quelques mèches rebelles lui tombent même dans les yeux, masquant momentanément son regard pénétrant. S’il lui fallait les coiffer, on aurait raison d’affirmer que rien chez lui n’a été laissé au hasard.


[Description Morale]



Un amoureux des clichés dirait d’Ahren Brücke qu’il incarne à merveille l’Allemand se pliant à son devoir, l’homme pratique, mécanique, industriel ; consciencieux, propre, efficace ; animé par un leitmotiv wagnérien ; un véritable surhomme nietzschéen ; un héros faustien. Il n’aurait pas tout à fait tort, ni tout à fait raison.

Au premier abord, Ahren Brücke paraît affable et ce, en dépit de son apparence rebutante. Il se montre d’une politesse exquise, bien que trop policée pour être chaleureuse. On peut être amusé par son accent, le registre beaucoup trop soutenu qu’il emploie. Automate, il semble l’être jusqu’au bout des ongles, tant il se tient raide, tant ses gestes et ses paroles sont empreints de retenue. Il ne fait toutefois jamais preuve de brusquerie. Au contraire, la délicatesse qu’il démontre, en particulier envers la gent féminine, est remarquable.

Cela est fort beau, cela est fort bon. Il faut seulement prendre garde au moment où la finesse et la douceur cèdent leur place à une dureté implacable et à une volonté de fer. Tout comme, enfant, Ahren Brücke montait et démontait à loisir ses jouets, il n’hésitera pas à en faire de même avec ses cobayes… au point où on s’interroge sur son amabilité, peut-être là pour apaiser la méfiance, amenuiser les soupçons.

Et pourtant, Herr Brücke n’agit pas par haine ni par colère. La cause à laquelle il se dévoue, c’est celle de l’avancement de l’être humain. Non pas par le biais de ces monstres, ces hybrides à exterminer. Le progrès viendra mit Blut und Eisen, avec le fer et le sang et il sera à la fois le premier des Prométhées modernes et son propre artisan.




[Biographie]


Né près de vingt ans après la Seconde Guerre mondiale, l’enfance d’Ahren Brücke est tout particulièrement marquée par la division de son pays. Il a la chance de se trouver du côté Ouest, en compagnie de son père, Hermann, et de sa mère, Anja, qui œuvrent pour la reconstruction de leur pays. Ce n’est cependant pas le cas de l’ensemble de sa famille. Ainsi, lorsque sa mère a vent que des proches, demeurés à Dresden, courent un danger, elle tente de s’infiltrer en République démocratique allemande. Si elle est en mesure de traverser d’Ouest en Est, il ne lui sera plus jamais possible de rejoindre sa famille, restée à Munich.

Privé de mère à trois ans, Ahren est confié à la logeuse ou aux voisines de jour, son géniteur étant parti travailler. On le décrit comme un garçon calme, silencieux, qui ne geint ni ne crie. Abandonné à lui-même alors que ses gardiennes vaquent à leurs occupations, il s’installe à la fenêtre, s’amuse avec ses blocs et ses petits personnages qu’il s’amuse à monter et démonter. Son père, ingénieur civil (oui, oui, il construit des Brücken), possède une grande habileté de ses mains et fabrique des figurines et des automates à son fils pour faire pardonner son absence. Dans leurs temps libres, Hermann emmène le bambin au cinéma, un loisir qui plaisait autrefois à Anja. Celle-ci portait un amour tout particulier à Metropolis et ce film, ces jouets viendront peupler l’imaginaire du jeune Ahren. À la figure de sa mère se superposera le double visage de Maria et du robot de Metropolis, une image qu’il n’arrivera jamais à effacer de sa mémoire.

Ahren a treize ans à la chute du Mur. Lui qui, depuis dix longues années, nourrissait l’espoir de revoir sa mère est anéanti quand on informe son père qu’Anja et la famille de Postdam ont été éliminés par la Stasi. Cette ultime déception rend le garçon plus renfermé et solitaire qu’il ne l’était déjà. Ses études semblent devenir sa seule planche de salut. Déjà admis au Gymnasium, il ne récolte que des « Sehr gut » et manifeste un intérêt pour les sciences, qui suscite l’orgueil de son père. Ce dernier se désole cependant du chagrin apparemment insurmontable de son fils. Malgré les années, Ahren ne semble jamais combler le vide de la disparition d’Anja. Ses relations avec les femmes en souffrent. Il les approche à contrecœur, les couve d’un regard partagé entre la fascination et la rancœur. Ses rares fréquentations s’étiolent après deux rendez-vous et Hermann finit par faire une croix sur l’éventualité de devenir grand-père.

Bardé de diplômes dont un Magister du Technische Universität München et un Ph.D. du Massachussetts Institute of Technology, Ahren Brücke signe un contrat, est jeté hors d’un hélico et atterrit à la Base en 2005. Nul ne sait – peut-être pas même lui – la raison exacte pour laquelle il s’est volontairement exilé sur l’île. L’accident menant à la perte de son bras gauche se produit un an plus tard. C’était peut-être la poussée nécessaire pour qu’éclatent au grand jour ses névroses. Sa passion pour les prothèses cybernétiques est née. Il compte faire de lui le pont entre l’Homme et la Machine, réunir l’héritage de ses deux parents en un même organisme poussé à son apogée.


Particularité : Il lui semble difficile d’abandonner sa Deutsche Sprache qui transperce de temps à autre l’anglais qu’il emploie pour communiquer avec les autres résidents de la base. Son accent est toujours à couper au couteau et il prononce ses «W» comme des «V», ses «V» comme des «F», roule ses «R» et ajoute un son chuintant là où on ne devrait pas en retrouver («shtasistics», «shpeed»).

Lorsqu’il est concentré sur une tâche, il en viendra même à chercher ses mots, désigner la France comme le Frankreich, demander «Was?» plutôt que «Quoi?» et saupoudrer ses phrases de «Ach», de «Also» et de «Gut, gut.» Certains termes sont heureusement plutôt passe-partout («feier-fire», «das ist, this is») et si son débit se fait plus rapide, on remarque à peine son vocabulaire germanisé.



Who are you ?
Well, that’s quite a good question here. Pour reprendre les mots de Rimbaud, « Je est un autre » :D Je suppose que je peux me définir pour le moment comme une régulière, qui commet ses méfaits sous le nom de Liz. [code validé par le Prince Cafard eggshine ]
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Haigha
Prince des Nuisibles

Haigha


Date d'inscription : 02/07/2009
Messages : 98
Humeur : Ironique
Statut Social/Métier : Cobaye

Dossier Médical
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MessageSujet: Re: Ahren Brücke - Die Endlösung der Humanfrage   Ahren Brücke - Die Endlösung der Humanfrage I_icon_minitimeMar 14 Juil - 3:25

Validé, bien évidemment egglove
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