TOXIC ZONE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

TOXIC ZONE


 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

 

 Salomon Davis [Father, who art in Heaven]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Salomon Davis
Phaéton

Salomon Davis


Date d'inscription : 14/07/2009
Messages : 10
Humeur : Egale
Statut Social/Métier : Bibliothécaire

Salomon Davis [Father, who art in Heaven] Empty
MessageSujet: Salomon Davis [Father, who art in Heaven]   Salomon Davis [Father, who art in Heaven] I_icon_minitimeMer 15 Juil - 1:50

[Carte d'Identité]

Nom : Davis

Prénom : Salomon

Surnom : Four eyes, l'intello, le rat de bibliothèque...

Âge : Vingt-six ans

Nationalité d'origine : Né sur la base, son père était un juif anglais et sa mère est suisse.

Langue(s) parlée(s) :
Anglais
Allemand
Espagnol
Russe
Latin
Quelques notions de japonais

Métier/Rang : Bibliothécaire


[Description physique]

Les origines juives de Salomon sont à peine visibles sur son visage pâle. En réalité, il serait bien impossible de lui en prêter une quelconque parenté. Le jeune homme a hérité des traits de sa mère, Suisse-Allemande du canton de Zurich, elle-même d’origine bavaroise. Salomon n’a jamais beaucoup ressemblé à son père, et son prénom fut le seul rappel de son origine ashkénaze.

Sa mère lui a offert ses cheveux blonds, qu’il garde longs et le plus souvent attachés derrière sa nuque, et ses yeux verts pâles, un peu tristes, soulignés de discrets cernes. Il porte souvent des lunettes, ce qui lui confère un aspect propre sur lui un peu mensonger. Salomon n’impressionne guère ceux qui le croisent. Assez petit, plutôt mince, il passe facilement inaperçu. Rares sont ceux qui se rappelleront de lui à leur deuxième rencontre. Ses yeux, qui paraissent souvent rêveurs, semblent à peine regarder les autres, même quand son regard est braqué sur eux. Les iris émeraude paraissent sans saveur, fatigués, lassés, donnant l’impression d’un profond ennui, d’une peine latente. Salomon semble détaché de tout, d’une indifférence terrible qui peut finalement mettre mal à l’aise.

Son visage ne recèle pourtant pas une once de méchanceté et d’agressivité. Sa voix un peu rauque, traînante, parait elle aussi fatiguée, comme si chaque mot lui demandait un effort pour franchir ses lèvres. Parfois, un petit sourire éclaire son visage et deux petites fossettes se forment au coin de ses joues. Il s’habille souvent avec les premiers vêtements qui lui tombent sous la main. Sa garde-robe est composé principalement de couleurs sombres, de noir, de gris, de brun, pour la simple et unique raison qu’il les juge plus pratique, moins susceptible d’être tâchés et plus passe-partout. Il fait preuve parfois d’un manque de goût déconcertant. Il fait un peu plus jeune que ses vingt-six printemps.

[Description Morale]
Chacun a son penchant qui l'entraîne, Virgile.
Enfant, Salomon fut un petit garçon plutôt sociable, avide de toujours tout savoir et de discuter avec son entourage et les gens qu’il rencontrait. Mais l’environnement dans lequel il évoluait, le relatif confinement et l’ennui qui finit par pointer le bout de son nez, en firent peu à peu un enfant plus solitaire. C’est l’aspect de son caractère le plus marqué chez lui. Il parle avec les autres quand cela est nécessaire, quand son devoir de bibliothécaire l’y oblige. Il n’est pas timide, pas misanthrope. Pour lui, il ne s’agit pas d’aimer ou non les gens. Il se suffit simplement à lui-même. Il reste correct et poli, n’exprime aucun mépris ou aucune défiance envers son prochain. Il est un être lisse et sans charisme, aux yeux de tous.
Ses relations avec les autres restent platoniques, se bornant au strict nécessaire. Il n’est jamais désagréable et bien en peine celui qui pourrait lui reprocher d’être mauvais ou agressif. Mais Salomon n’est pas qu’un jeune homme un peu triste, un peu ailleurs.

La parole est l'ombre de l'action, Démocrite
Tout revient à la Base. La personnalité que s’est forgée Salomon tourne autour de celle-ci. Elle lui a volé ce qu’il avait de plus précieux dans sa vie, et la rancune qu’il ressent a grandi en même temps que sa solitude et son sentiment de désespoir. Il ne hait pas les habitants de la Base, pas à proprement parler en tout cas, même si c’est à cause d’eux qu’elle est toujours debout. C’est le lieu qu’il déteste. Et étrangement, quand il l’évoque, ne fut-ce que par une phrase anodine, ses yeux si fades se mettent à briller, à ruisseler d’émotion, à devenir les yeux d’un être humain, et non plus d’une coquille vide. Car Salomon se laisse facilement emporter par ses passions, peut en parler durant des heures durant, tel un véritable moulin à paroles, mais ici, peu de personnes semblent avoir envie d’échanger quelques mots avec lui, de toute façon. Son âme n’est pas aussi creuse que l’on voudrait croire, son esprit aussi rêveur qu’il veut bien le montrer. Il est intelligent, d’une intelligence différente, moins scientifique.
L’apparence est trompeuse.

[Biographie]
Destiné par ta naissance à la poussière, pourquoi ériges-tu dans ce monde ici-bas des palais élevés ?, Farid Al-Din ‘Attar
« Nous sommes bientôt à l’infirmerie, madame, essayez de respirez, calmez-vous. »
Anita Leuenberg-Davis, le visage rougi, fiévreux, était montée dans l’ascenseur et avait tourné un regard désespéré à l’une de sages-femmes de la base, qui se tenait à ses côtés. Les contractions l’avaient prise au petit matin, et elle avait perdu les eaux quelques minutes plus tard. La douleur lui cisaillait le corps, tendait les fibres et effilait les nerfs. Le brancard sur lequel on l’avait allongée heurta la paroi de l’ascenseur, la sage-femme lui prit la main. Les contractions se firent plus vives, plus violentes, plus brutales aussi.
Le travail avait commencé depuis longtemps et l’un des infirmiers constata avec que l’enfant se présentait déjà. Anita accoucha dans l’ascenseur, à renfort de grands cris et de pleurs. On coupait le cordon ombilical quand les portes se rouvrir, comme jetant au monde ce nouveau-né, venu sur terre entre deux montées et deux descentes. Peut-être était-ce cela, la vie ?

Une chute sans fin dans une nuit sans fond, voilà l'enfer, Dante
Il fut baptisé Salomon, le Roi Juste et Sage. Pourtant, sage, il ne le fut guère, durant son enfance. Tout le monde, dans la Base, connaissait l’histoire improbable de ce petit garçon, fruit d’une rencontre inattendue et presque déplacée, sur ce caillou râpeux et perdu. Les enfants nés ici sont rares. Peut-être parce que l’avenir paraît bien restreint, même pour de potentiels parents égoïstes, en mal de chérubins. Anita et Nathan n’auront pas eu ce cas de conscience. Ils adulèrent leur enfant, le chérirent comme on chérirait le fils d’un prince. Leur bébé était leur joie, leur bonheur, leur envie de vivre, renouvelés chaque matin. Nathan adorait Salomon et en était si fier.

Que peut-faire un petit garçon, dans un tel endroit, où rien n’est vraiment fait pour lui ? Dans un monde sans couleurs, la moindre trace de gris offre d’autres perspectives. Le gris, il le découvrit dans les livres et la lecture. Il put imaginer le monde comme il était, avec ses aspérités et ses rugosités, qui le fascinèrent, lui qui se pensait vivre dans un univers sans recours, plat, prévisible. Il n’était que le fils d’une petite secrétaire et d’un technicien de maintenance. La Base était sa guillotine sèche alors pour s’évader, il plongeait là où personne ne viendrait le chercher. On s’étonnait de ce que ce petit garçon était capable de lire, mais on ne se doutait pas que c’était tout ce qu’il avait.
Salomon a une dizaine d’années quand son père contracte un cancer. La maladie aurait pu être soignée, mais jamais on ne permit à Nathan de se faire quitter la base pour recevoir un traitement, malgré les demandes et supplications d’Anita. Le petit garçon ne comprit pas tout de suite, se demandait bien pourquoi son père maigrissait, pourquoi son visage s’émaciait, pourquoi sa mère pleurait souvent. Et puis la mort. La mort insidieuse, la mort traîtresse. Y’a-t-il des morts justifiées ?

La disparition de son père laissa un trou dans son âme et un vide sous ses pieds. Il fallait continuer à grandir, mais les fantômes ne grandissent pas avec nous. Ils ne restent que des ombres. L’ombre qui suit Salomon, où qu’il aille, quoiqu’il fasse.

Si la haine n'était pas dans le monde, toutes choses n'en feraient qu'une, Empédocle
La Base lui avait pris son père. Lui avait arraché une partie de lui. Anita soufra aussi énormément de cette disparition et plus rien ne fut comme avant dans la vie de l’enfant. Sa mère qui jusque là n’avait eu d’yeux que pour lui, parut se détourner, craindre sa présence.
Un enfant solitaire n’est pas un enfant triste.
Un enfant abandonné n’a que le malheur pour parent.
Alors, les livres, plus qu’avant encore, furent sa nouvelle famille, celle qui lui murmurait des mots doux pour s’endormir, qui lui racontait des histoires et lui faisait oublier ses peines. Salomon était doté d’un esprit brillant, libre et audacieux, mais aux yeux d’un professeur normal, il n’était qu’un élève moyen, aux capacités médiocres, surtout dans un lieu où le génie scientifique donnait tous les droits. Salomon n’aimait pas la science. Il la jugeait trop concrète, trop logique, trop terrifiante. Son génie à lui était ailleurs. Il se consacra à l’histoire, à la philosophie, à la poésie. Il apprit d’autres langues, lui qui savait déjà parler allemand et anglais. Il maîtrisa l’espagnol et le russe, puis apprit le latin. Il eut accès à d’autres œuvres, d’autres mœurs, qui attisèrent lentement mais sûrement, sa rancœur terrible pour le lieu qui l’avait vu naître, reconnaissance et ingratitude.

Souviens-toi d'oublier, Nietzsche
La douleur ne disparait jamais. Elle se fait discrète, mais revient toujours. C’est sa constante, sa raison d’être. Salomon devint finalement bibliothécaire, parmi les seuls objets capables d’aspirer un peu de sa tristesse. La bibliothèque de la base lui offre un gigantesque terrain de jeu, capable d’attiser son envie d’évasion et sa volonté de comprendre et connaître la nature humaine. Sa mère et lui se parlent à peine, désormais, juste quelques mots quand ils se croisent.
La haine pour la Base grandit en même temps qu’il découvre les héros sans gloire, les anarchistes sans couronnes, les révolutions sans lendemains. Mais il a enfin compris que rien n’était éternel, ni les êtres ni les lieux, ni les concepts… L’omega suivra l’alpha et fermera la route. Puisse cette Base subir le même destin. Et dans ses rêves les plus incongrus, il souhaiterait plus que tout s’y employer.


Particularité : Pas de particularité véritable, rien ne le distingue vraiment des autres. Il a quelques allergies alimentaires et fait de l'asthme.

Who are you ? [code bon par le Prince Cafard eggshine ]

(Jl’ai totalement zapé, quel noob <.< *l’avait marqué
dans son truc word et a oublié de le copier*)

. Plus sérieusement, je ne suis pas grand-chose, enfin, je crois que je ne sais pas ce que je suis q_q. Je sévis le plus souvent sous le pseudonyme ridicule et qui fait très théière de Ceilyan.


Dernière édition par Salomon Davis le Mer 15 Juil - 2:54, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Haigha
Prince des Nuisibles

Haigha


Date d'inscription : 02/07/2009
Messages : 98
Humeur : Ironique
Statut Social/Métier : Cobaye

Dossier Médical
Relations:

Salomon Davis [Father, who art in Heaven] Empty
MessageSujet: Re: Salomon Davis [Father, who art in Heaven]   Salomon Davis [Father, who art in Heaven] I_icon_minitimeMer 15 Juil - 2:04

Excellente fiche, un perso tout en nuances !

VALIDÉ cher Bibliothécaire...
Revenir en haut Aller en bas
https://toxic-zone.forumgaming.fr
 
Salomon Davis [Father, who art in Heaven]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Civil] Salomon Davis [pris]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TOXIC ZONE :: Le Petit Guide du Survivant :: 
Phase 2 : Adaptation
 :: Fiches Persos :: Civils
-
Sauter vers: